Soulful songwriting taking its roots in north-african chaâbi and Nick Draky folk.
JAWHAR BASTI - GUITARS & VOCALS | ERIC BRIBOSIA - KEYS | YANNICK DUPONT - BASS | LOUIS EVRARD - DRUMS
Bio======ENG
Jawhar grew up in the southern suburbs of Tunis. At the age of 20 he leaves for France to study English literature and theatre. Subsequently he writes his first songs and plays his first concerts. For the last couple of years he has been travelling between Belgium and the Tunisian capital, where he is committed not only as a musician, actor and playwright, but also as a citizen artist. A first rather controversial play about love and sex in the arab world (Hobb Story by Lotfi Achour) found him tackling his mother tongue to reinvent the Tunisian love song. Ever since, he’s kept on digging the grooves that lead to his roots.
Bio=====FR
Jawhar grandit dans la banlieue sud de Tunis. Il part à 20 ans étudier en France et c'est là qu'il écrit ses premières chansons et qu'il commence à se produire en solo. Depuis quelques années il vit entre la campagne belge et la capitale tunisienne où il s’engage en tant que musicien, dramaturge et comédien. Une première création sulfureuse autour de l’amour et du sexe dans le monde arabe (Hobb Story de Lotfi Achour) le voit renouer avec sa langue maternelle et réinventer la chanson d’amour tunisienne. Depuis, il ne cesse de creuser dans ses chansons ces sillons qui mènent aux racines.
Long bio===ENG
Born to a mother professor of Arabic literature and loving music and poetry, and a father devoted to theater and culture, Jawhar grows in the southern suburbs of Tunis, Rades. The way to school in this small and popular suburb is for him a first initiatory journey to be explored, more than the school itself. Quite early he was fascinated by a certain popular culture, by the force of its images and its verbal musical and gestural expressions, a force he could not find in the Tunisian theater his parents took him to see.
When he left at the age of twenty to study English at Lille, it's rather abstract poetry that attracts him, the poetry of William Blake and Emily Dickinson. In addition to a growing love for a certain Nick Drake who irrevocably drew him to his impressionist folk.
During his studies he participated in University English theater, playing such characters as Othello, Brick in "Cat on a Hot Tin Roof" and Proctor in "The Crucible." He then was admitted in the drama school of Lille, but his “postman accent” being a divisive issue with the teacher / director of the theater section, he left the course after the first year ...
He then met Daniel Fatous (author, storyteller and director) who gives him the passion for a different theater, a theater based on the artist's ability to bring human on stage rather than artifice .
Meanwhile music makes its way; Jawhar writes songs and starts playing in some small venues. He plays solo opening acts for artists such as Susheela Raman, Boubacar Traoré or Keziah Jones. He recorded his first album which he self-released and which would be released again via the Brussels label Top5 Records. "When Rainbows Call my Rainbows Fly" is hailed by the press as "a blowing first album by a prodigy of song-writing." (Les Inrockuptibles).
Since then, he and Belgium adopt one another. Settled first in Brussels and then in the countryside, Jawhar will get back to theater through a collective creation based on the text of Eugene Savitzkaya "Celebration of an Improbable and Unlimited Marriage", directed by Leslie Maerschalk.
However, at the birth of his first child, Jawhar feels the need to reconnect with his homeland. He then meets the director Lotfi Achour and actress and playwright Anissa Daoud and together they begin in Tunisia a particular experience close to documentary theater within a structure (APA) they create for the occasion. A first creation, "Hobb Story” which tackles the theme of love and sex in the Arab world and for which he wrote the music and songs, was a great success. A second creation (questioning the notion of power in the Arab world) was born in summer 2012 for the Cultural Olympiad in London; "Macbeth, Leila & Ben - A Bloody History" for which Jawhar Basti is co-author, composer and in which he plays the title role.
He also collaborates with choreographer and "citizen artist" Nawel Skandrani, first on a duet, "Arscé/seu/lement" which was improvised after the Tunisian revolution, then "100% Water ", a multidisciplinary and ecological project.
"Qibla Wa Qobla " (The Kiss and the prayer-orientation), Jawhar’s second album, was released in 2014 and won the Octave of best album of the year in Belgium (World Music category). The press sees it as a "shimmering mosaic where Sufi and Pop learned to speak the same language: that of the universal and timeless music" (Musiczine); "A second album with which Jawhar confirms a confident and deep talent of storyteller. " (The terrace).
Longue bio===FR
Né d’une mère professeure de littérature arabe et éprise de musique et de poésie, et d’un père qui se consacre au théâtre puis à la politique culturelle, Jawhar grandit dans la banlieue sud de Tunis, à Radès. Le chemin vers l’école dans cette petite banlieue populaire est pour lui le premier parcours initiatique à explorer dans tous ses recoins, plus que l’école elle-même. Très tôt il est fasciné par une certaine culture populaire, par la force de ses images et de ses expressions verbales, musicales et gestuelles, force qu’il ne retrouvait pas dans les pièces de théâtre tunisien que ses parents l’emmenaient voir...
Quand il part à l’âge de vingt ans étudier l’anglais à Lille, c’est plutôt la poésie abstraite qui l’attire, celle de William Blake et d’Emily Dickinson… En plus d’un amour grandissant pour un certain Nick Drake qui le liera de manière irrévocable à son folk impressionniste.
Parallèlement à ses études il participe au théâtre universitaire anglophone et y joue des rôles tels que Othello, Brick dans « Chatte sur un toit brûlant» et Proctor dans « les Sorcières de Salem ». Il passe ensuite le concours du conservatoire d’art dramatique de Lille, il y est admis mais, son « accent de facteur » étant un sujet de discorde avec le professeur/directeur de la section, il quitte le cursus au bout de la première année. Il fait alors la rencontre de Daniel Fatous (auteur, conteur et metteur en scène) qui le passionne d’un autre théâtre, un théâtre basé sur la capacité de l’artiste à amener de l’humain sur scène plutôt que de l’artifice.
Pendant ce temps la musique fait son chemin ; Jawhar écrit des chansons qu’il commence à jouer dans des petits lieux Lillois. Il est ensuite amené à faire quelques premières parties d’artistes tels que Susheela Raman, Boubacar Traoré ou Keziah Jones. Il enregistre son premier album qui sortira en autoproduction avant de ressortir officiellement via le label bruxellois Top5 Records. « When Rainbows Call my Rainbows Fly» est salué par la presse comme «un soufflant premier album d'un prodige du song-writing». (Les Inrockuptibles).
Depuis, la Belgique et lui s’adoptent mutuellement. Installé d’abord à Bruxelles puis à la campagne, Jawhar y retrouve le théâtre à travers une création collective basée sur le texte d’Eugène Savitzkaya « Célébration d’un Mariage Improbable et Illimité », mise en scène par Leslie Maerschalk.
Cependant, à la naissance de son premier enfant, Jawhar ressent le besoin de renouer avec son pays natal. Il rencontre alors le metteur en scène Lotfi Achour et la comédienne et dramaturge Anissa Daoud et ils entament ensemble en Tunisie un travail particulier proche du théâtre documentaire au sein d’une structure (APA) qu’ils créent pour l’occasion. Une première création, «Hobb Story », qui vient questionner l’amour et le sexe dans le monde arabe, et dont il signe la musique et les chansons, connaît un vif succès. Une deuxième création (qui cette fois questionne la notion de pouvoir dans le monde arabe) voit le jour l’été 2012 aux Olympiades Culturelles de Londres ; «Macbeth, Leila & Ben - A Bloody History» dont il est co-auteur, compositeur et dans laquelle il joue le rôle-titre.
Il s’associe également à la chorégraphe et « artiste citoyenne » Nawel Skandrani avec qui il collabore d’abord sur un duo, « Arscé/seu/lement », qui s’est improvisé au lendemain de la révolutiontunisienne, ensuite « 100% Water», un projet multidisciplinaire et écologique.
« Qibla Wa Qobla » (Le baiser et l’orientation de la prière), le deuxième album de Jawhar sort en 2014 et remporte l’Octave de meilleur album de l’année en Belgique (catégorie musique du monde). La presse y voit une « mosaïque chatoyante où Pop et Soufi ont appris à parler le même langage: celui de la musique universelle et intemporelle » (Musiczine) ; « un deuxième album avec lequel Jawhar confirme un talent tranquille et profond de conteur. » (La Terrasse).